LE CONCOURS D'ARCHITECTURE EIFFEL 2016

Encourager, récompenser, mettre en lumière l’inventivité et la créativité des étudiants en Architecture, telle était toujours l’ambition du Concours Eiffel depuis sa création en 2008.

Pour cette nouvelle édition, parce que, pour eux, construire est nécessairement une aventure collective, les organisateurs avaient décidé d’aller plus loin en l’ouvrant aux élèves-ingénieurs et aux étudiants de disciplines complémentaires. Les participants doivent impérativement concourir en équipe de 2, 3 ou 4, composée au minimum d’un binôme étudiant en architecture / élève ingénieur, et complétée à sa convenance par des étudiants de disciplines diverses (sociologie, ergonomie… par exemple).


UN JURY REPRÉSENTATIF DE CETTE AMBITION COLLECTIVE

La composition du jury avait été particulièrement étudiée dans ce même esprit de complémentarité et de synergie. Autour de Hervé Dupont, Ingénieur X-ENPC et Architecte qui le préside et de Myriam Larnaudie-Eiffel, Vice- Présidente de l’Association des Descendants de Gustave Eiffel, il réunit architectes et ingénieurs, maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage :

  • Brigitte de Beauregard, à l'époque DG AG Real Estate France, administratrice de la Société de la Tour Eiffel
  • Philippe Van de Maele, Directeur Général de l’Etablissement Public d’Aménagement Paris-Saclay
  • David Ros, Maire d’Orsay
  • Jean-Marie Duthilleul, Ingénieur Ponts et Chaussées, Architecte
  • Bertrand Lemoine, Ingénieur X-ENPC, Architecte
  • Daniel Vaniche, Ingénieur X-ENPC, Architecte
  • Jean-Paul Viguier, Architecte
  • Xavier Soule, Architecte, PDG d’Abvent
  • Philippe Lemoine, à l'époque DG Société de la Tour Eiffel, administrateur de la Fondation de la Société de la Tour Eiffel.

LE THÈME

Il était demandé aux concurrents d’imaginer l’immeuble tertiaire non IGH de 2030 du Campus Eiffel Orsay, un programme d’envergure que mènait la Société de la Tour Eiffel qui s’inscrivait dans une triple dynamique nourrie de synergies pluridisciplinaires, pleine de pro- messes, d’exigences aussi : celle du Grand Paris, celle du pôle Paris-Saclay, et celle de la Société de la Tour Eiffel.

Dans l’esprit de Gustave Eiffel, «impensable hier, réalisable aujourd’hui, pour être pertinent demain», associant intelligence technique et conception prospective de l’espace et de l’environnement de travail de demain, les projets devaient :

  • Être visionnaires et porteurs d’une identité forte. Les candidats pourront s’af- franchir de toutes les normes, contraintes réglementaires et codes en vigueur au- jourd’hui, dès lors que leur démarche et leurs propositions seront justifiées.
  • Tenir compte des nouveaux modes d’organisation de travail et de vie, des nouvelles attentes en matière d’économie circulaire, ainsi que des évolutions techniques, technologiques, environnementales et urbanistiques.

Nomadisme et mobilité des collaborateurs, mutualisation des espaces et des services, nouveaux impératifs de performances, nouvelle temporalité des bâtiments, nouvelles pratiques de la maîtrise d’œuvre (BIM et technologies prédictives) qui encouragent les synergies entre les différents acteurs du projet : tels étaient les défis à relever !


LES LAUREATS

1er Prix : ENTRE INTERIEUR(S) et EXTERIEUR(S) de Xavier Pirot, ENSA de Paris Val de Seine et Jules Boileau, AgroCampus Ouest

2e Prix : BIOTOPE de Adeline Klein & Jean-Jacques Bégel, ENSA de Nancy et Odile Pham & Rémi Charrier, ESTIB / Université de Lorraine

L’avis du Président du jury 2016, Hervé Dupont :
« Les deux projets lauréats, comme l’ensemble des projets concurrents, semblent rejeter, l’un comme l’autre, la forme actuelle de l’entreprise monolithique pour privilégier des espaces de collaboration entre entités agiles. Les deux propositions primées traitent, chacune à sa manière une question fondamentale de l’Architecture : les rapports articulés entre l’extérieur et l’intérieur. »


Catalogue des projets des participants avec présentation des lauréats